Dans la série des séries consacrées aux couturiers, j’ai choisi cette adaptation de la biographie « Kaiser Karl » de Raphaëlle Bacqué (journaliste du Monde) que j’ai lue quand elle est sortie. La série se concentre sur les années 1970 et débute à la mort de Coco Chanel en 1972, à l’époque où il travaillait dans l’ombre de marques comme Chloé ou Fendi et où le monde de la couture était dominé par Yves Saint Laurent qui brillait de mille feux.
On y voit sa rivalité dévorante avec Pierre Bergé, ses rapports stricts avec sa mère, sa romance tragique avec le jeune dandy ambitieux Jacques de Bascher qui fut son grand amour. Entre glamour et conflits d’egos, fêtes grandioses et passions destructrices, on découvre comment Karl Lagerfeld est devenu une légende. Point de Chanel, de catogan, et de lunettes fumées dans cette évocation de Karl Lagerfeld, mais un homme de chair et de sang en lutte avec lui-même qui ne se cache pas derrière une image, mais révèle ses névroses.
Une série rythmée avec un casting 5 étoiles : l’acteur allemand Daniel Brühl, épatant dans le rôle de Lagerfeld, Théodore Pellerin dans la peau de Jacques de Bascher, Arnaud Valois dans celle d’Yves Saint Laurent, Alex Lutz quant à lui est Pierre Bergé et Agnès Jaoui Gaby Aghion, la fondatrice de Chloé. Sans parler de la créatrice de mode Jeanne Damas qui incarne Paloma Picasso et la chanteuse belge Claire Laffut qui interprète Loulou de la Falaise.
On espère une saison 2 qui s’attaquerait aux années 80, avec l’arrivée du Sida et l’ascension du couturier chez Chanel, une autre époque que celle des années 70, synonyme de liberté.
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