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Livres

Le livre du mois : Sang d’encre à Marrakech de Melvina Mestre

En ce début d’été, j’ai eu envie de recommencer à lire des polars. J’avais acheté celui-ci à La Petite Librairie By Emma pendant l’hiver, séduite par le fait qu’il se passait dans la ville ocre.

J’ai dévoré ce livre qui débute à Casablanca aux débuts des années 50 et qui raconte l’enquête menée par Gabrielle Kaplan, une détective privée n’ayant pas froid aux yeux qui collabore en sous-main avec la police française (nous sommes sous le protectorat) pour résoudre une série de meurtres mystérieux.

Bien plus que l’enquête, c’est ce que raconte Melvina Mestre du Maroc qui m’a intéressée, sa reconstitution fidèle de Casablanca et Marrakech. Elle nous parle de quartiers, de bâtiments qui n’existent plus comme Bousbir à Casablanca, (lieu fermé consacré à la prostitution), l’hôtel Majestic à Marrakech rebaptisé l’hôtel Koutoubia (aujourd’hui en ruines et menacé par les promoteurs immobiliers), les jardins, oliveraies et palmeraies présents au cœur de l’hivernage en construction… On y apprend aussi beaucoup sur le protectorat et les tensions provoqués par la poussée des indépendantistes.

Un livre qui m’a donné envie de lire le premier opus de Melvina Mestre qui a grandi à Casablanca et travaille à France Télévisions.  Dans « Crépuscule à Casablanca,  Gabrielle Kaplan est traquée par des barbouzes de tout poil. CIA, truands corses et hommes politiques du protectorat s’entrecroisent dans ce Maroc d’après-guerre qui commence à rêver d’indépendance…

Aux Editions Points