Cet épicier caviste a ouvert mi-octobre. A sa tête, Adnane, un jeune marocain épicurien et DJ qui a passé quelques années en Espagne, aux Etats-Unis et travaillé dans le domaine du Food & Beverage à Shanghaï avant de rentrer au Maroc avec l’objectif de démocratiser l’expérience de la cave à vin.
Sa femme Maha, architecte chez Studio KO, a dessiné le mobilier, choisi des couleurs douces et des matériaux nobles comme le marbre et le bois qu’elle a mixés avec du cannage et du terrazzo. Le résultat est chaleureux et convivial. Quand à la façade, elle est vert bouteille, logique…
Au rez-de-chaussée, on trouve toutes sortes d’amandes aromatisées (coup de coeur pour celles au lin), des chips, les antipasti et les pâtes fraîches d’Antonia, de la charcuterie, du fromage de la Ferme de Bouskoura, des fonds de pizza, les petits plats et les conserves de Mouton Noir (dont son excellent saumon fumé)… La gamme va s’étoffer au fil du temps, mais il y a déjà ce qu’il faut pour un apéro réussi.
La cave occupe le sous-sol. J’ai adoré le plafond couvert de 12 000 bouchons en liège. « Chaque bouchon raconte une histoire et dégage une odeur qui contribue à faire de chaque visite, avec la musique, une expérience qui fait appel aux cinq sens » explique Adnane. Il exhorte d’ailleurs ses clients à rapporter leurs bouchons pour finir le plafond.
Ici, il propose une jolie sélection de vins rouges et blancs du monde (Argentine, Espagne, Italie, Afrique du Sud, Australie, Californie, etc), de France et du Maroc, des champagnes, des prosecos,…
Chez Barbe, on peut aussi acheter de la bière, les cafés de Bacha Coffee et les thés Khamssa. On peut même repartir avec son Coffee To Go.
Et si vous vous demandez d’où vient le nom Barbe, c’est un hommage à Barbe-Nicole Ponsardin, épouse Clicquot, dite la Veuve Clicquot, première femme qui a dirigé une maison de Champagne en 1805. Avant elle, la boisson ne ressemblait en rien au Champagne que nous connaissons aujourd’hui. « La Grande dame de la Champagne » innova en cave, en faisant du Champagne le fleuron du luxe à la française, et exporta ses bouteilles jusqu’à New-York et Saint-Pétersbourg. Voilà, vous savez tout.
61, rue de Yougoslavie, Guéliz.