J’attendais avec impatience la saison 4 qui se situe dans les années 80.
J’ai été enthousiasmée par son esthétisme toujours aussi soigné, son glamour, le choix des deux actrices, Emma Corrin (la révélation de cette saison) et Gillian Anderson qui incarnent avec brio la jeune Diana Spencer et Margaret Thatcher.
J’ai aimé la façon dont Peter Morgan, le réalisateur, a consacré chaque épisode à un thème (événement, célébration, fait divers, conflit…) en alternant fresque politique et fiction intimiste avec, toujours en toile de fond, la démonstration qu’il faut préserver l’institution monarchique, quoi qu’il en coûte.
J’ai adoré les scènes d’affrontement jubilatoires entre la reine et la Dame de fer, le moment où Diana arpente les couloirs vides du palais de Buckingham sur ses patins à roulettes, la tournée en Australie, et j’ai moins apprécié les disputes entre Diana et Charles, la désillusion de Diana, la jalousie de Charles alors que sa femme devient « la princesse du peuple ».
Dans cette saison, on constate encore une fois, que The Crown n’est pas un documentaire, mais bel et bien une fiction. D’ailleurs, les experts britanniques de la vie royale ont contesté la façon dont cette saison donne le mauvais rôle au prince Charles, alors que Diana est décrite comme une sorte d’ange.
Moi, c’est ma saison préférée.
Sur Netflix