Vous avez peut-être déjà vu Le Jeu de la dame, dans le Top Ten des séries les plus regardées de Netflix. Si ce n’est pas le cas, je vous la conseille. Inspirée d’un roman de Walter Trevis, cette mini-série de Scott Franck et Allan Scott met en scène une jeune prodige des échecs qui, tout en affrontant ses propres démons, tente de s’imposer dans un univers très masculin.
Beth divinement interprétée par Anya Taylor-Joy apprend les échecs avec le concierge de l’orphelinat dans lequel elle grandit après avoir survécu à un accident de voiture dans lequel sa mère a trouvé la mort. Devenue dépendante aux tranquillisants que l’institution distribue aux enfants, elle se sert des médicaments pour visualiser la nuit un échiquier et s’entraîner. En grandissant, elle tente de se hisser au plus haut niveau de la discipline, occupé, dans ces années 1960, par les Soviétiques et le redoutable Vasily Borgov, tout en gérant ses addictions et en surmontant les drames qui marquent sa vie.
Un très beau portrait de femme, une esthétique léchée, et une immersion ultra réaliste dans le monde assez fermé des échecs grâce à la collaboration de Garry Kasparov, ancien champion du monde, et Bruce Pandolfini, célèbre coach new yorkais.
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