Je suis amoureuse des estampes japonaises, ce qui ne vous étonnera pas si vous me connaissez, moi et ma passion pour le pays du soleil levant. J’ai donc craqué pour Japanese Woodblock Prints (1680-1938), un livre XXL publié par Taschen et racontant les figures et les coulisses de 200 estampes parmi les plus exceptionnelles réalisées entre 1680 et 1938. Réunissant les plus beaux tirages issus de musées et de collections privées du monde entier, il présente l’oeuvre de 89 artistes à travers notamment 17 pages dépliantes.
Montagnes mystiques ou cols enneigés, samouraïs en armures ou travailleusses du sexe mises en vitrine, chaque planche est abordée comme une œuvre à part entière qui raconte les histoires et les gens qui se dessinent dans ces motifs.
On découvre ainsi les quatre piliers de l’estampe – beautés, acteurs, paysages et compositions de fleurs et d’oiseaux– qui côtoient des représentations de lutteurs sumo, d’acteurs de kabuki et d’envoûtantes courtisanes, ces vedettes du «monde flottant» dont les fans inlassables favorisent la production frénétique d’estampes.
On plonge aussi dans un univers plus sombre et inquiétant grâce à des estampes où des démons, spectres, mangeurs d’hommes et autres créatures imaginaires tourmentent les vivants dans des scènes saisissantes qui inspirent encore aujourd’hui le manga, le cinéma et les jeux vidéo japonais.
Un joli cadeau pour Noël !
Japanese Woodblock Prints (1680-1938) d’Andrea Marks, 622 pages, Taschen