Malaga, à priori ce n’était pas mon premier choix, pas fan de la Costa del Sol que l’on surnomme à juste titre la « Costa del Beton », mais j’ai très peu de possibilités de voyager étant donné que je ne peux bouger que du vendredi après-midi au dimanche soir, dialyse oblige.
Les vols de Ryanair correspondent à ces créneaux, alors va pour Malaga !
Résultat des courses ? Un magnifique week-end dans une belle ville de bord de mer qui invite à la douceur de vivre et offre une architecture flamboyante et colorée que l’on doit à une histoire riche, puisque Malaga a été ville phénicienne, romaine puis arabe avant d’être reconquise par les rois catholiques au XVe siècle.
Nous nous sommes perdus dans les rues et ruelles du centre historique, de la Plaza de la Constitucion toujours très animée à la Cahédrale de la Incarnation construite au XVIe siècle sur une ancienne mosquée, en passant par la forteresse musulmane de l’Alcazaba (avec son jardin enchanteur planté d’orangers, de bougainvilliers et de jasmins,) et la Calle Marquès de Larios (pour le shopping).
C’était aussi un « city break » éminemment culturel puisque nous avons visité le magnifique Musée Picasso (Malaga est la ville natale du peintre) et le Centre Pompidou (oui, oui, vous avez bien lu), première annexe du musée parisien à l’étranger.
Peintures, esquisses, sculptures, céramiques… Plus de 200 œuvres de Picasso sont exposées dans l’ancien Palais de Buenavista, un sublime édifice caractéristique de l’architecture andalouse.
Le Centre Pompidou quant à lui, ouvert en 2015, a participé au renouveau culturel de la ville. Sous un cube de verre aux couleurs primaires que l’on doit à Buren, le musée propose des expositions semi-permanentes et temporaires qui mettent en lumière des œuvres choisies du fonds du Centre Pompidou.
L’accent est ainsi mis sur une vision pluridisciplinaire de l’art moderne et contemporain (peinture, sculpture, photographie, vidéo…). Jusqu’en novembre 2023, le musée invite à se questionner sur notre rapport au temps dans un contexte post-pandémie à travers l’exposition Un temps à soi. Se libérer des contraintes du temps. De quoi s’offrir une intéressante pause réflexive, d’autant plus que les explications des œuvres sont affichées en français.
la plage principale de La Malagueta, dont l’horizon ondule au gré des collines et des palmiers. Bordée de hauts édifices modernes venus remplacer les baraques de pêcheurs à partir des années 1960, elle a parfois de faux airs d’Ipanema…
La Malagueta est la plage principale de la ville. Très populaire, elle attire les locaux comme les visiteurs, qui se retrouvent pour parfaire leur bronzage, jouer une partie de beach volley, lire un livre à l’ombre d’un palmier ou piquer une tête dans les eaux fraîches de la Méditerranée. Plusieurs beach clubs sans chichi proposent des transats à la location pour moins de 10€, pour une petite touche de confort supplémentaire. N’oubliez pas la crème solaire, car le soleil tape fort en Andalousie!
Côté adresses, je vous en conseille 3 :
Le marché Atarazanas sise dans un pavillon à la Baltard, pour son immense vitraille, ses 80 stands et les tapas de fruits de mer et poisson émanant directement des commerçants du marché.
Le glacier Heladeria Casa Mira sur la calle Marqués de Larios pour ses glaces au turron (nougat).
Et si, comme moi, vous aimez les artichauds rendez-vous chez Meson Mariano, restaurant familial apprécié des locaux qui proposent des plats typiques, dont de délicieux artichauts.
Calle Granados, 2
Bon à savoir, la gratuité des musées et monuments le dimanche après-midi.