Dans une vinaigrette, le vinaigre est aussi important que l’huile. J’aime tester des vinaigres différents (balsamique, cidre, yuzu,…) pour varier les plaisirs, twister les salades composées et sublimer certains plats.
Les vinaigres Pahontu répondent à toutes ces exigences.
Ils sont l’œuvre de Mauro Meneghetti Pahontu, directeur du Sesamo (le restaurant italien du Royal Mansour) et sommelier de formation, et de son épouse, Simona, journaliste.
Amoureux des bonnes choses et désireux de créer un produit avec du vin, mais pas du vin, ils ont eu le déclic en goûtant en Italie, chez un ami vigneron, un excellent vinaigre servi sur des légumes.
Ils ont étudié le vinaigre pendant trois ans et ont acheté une barrique de 20 litres de très bon vinaigre à un autre vigneron. C’est à partir de ce vinaigre qu’ils ont créé le leur.
Leur philosophie ? Se considérant comme les gardiens de la tradition, la transformation respecte la matière première, résultat du travail d’excellents vignerons locaux et nationaux. Le vin, sous l’effet de l’oxygène, se transforme en un vinaigre aux caractéristiques aromatiques uniques, reflétant et conservant les arômes du cépage de départ, du territoire et du travail du vigneron. Résutat ? L’obtention d’un excellent produit, obtenu grâce à un traitement lent, patient et naturel et à l’utilisation de matières premières de qualité.
Les vins sont organiques et biodynamiques et ne sont pas mélangés. Pas de sulfites, ni de mère mère, pas de réchauffement du vinaigre pour activer la fermentation, elle se fait naturellement, et le vinaigre reste au repos pendant l’hiver, et travaille en été.
Le Muscat reste en barrique pendant au moins un an et n’est pas dilué à l’eau, tandis que le pinot noir et le prosecco sont stockés dans des contenants en verre pour conserver la couleur du vin (le barrique altère la couleur par oxydation). Les trois crus émanent du terroir des collines volcaniques de Venise.
Le Muscat, un peu salé avec un parfum de fleur de sureau, se prête à toutes les recettes.
Le Prosecco, riche en notes végétales, fruitées et florales qui rappellent la dureté de l’herbe, la fraîcheur et les parfums des fleurs sauvages et des notes d’agrumes, de pomme verte et de poire, sublime poissons cuits à la vapeur, poulpe, rôti de bœuf, ou sauces.
Tandis que le pinot noir au bouquet riche et mature affiche des notes de fraises des bois et de framboises, et des touches d’herbes aromatiques. Son goût corsé et frais à la fois s’accorde bien avec les huîtres et les moules, les poissons et crustacés, les risottos et les pâtes.
La commercialisation de ces nectars a débuté en Italie, en 2020. « On voulait changer l’image du vinaigre, explique Simona. Et faire du bon vinaigre dans une belle bouteille pour l’ennoblir ».
Les bouteilles de 200 ml sont ornées d’étiquettes minimalistes imprimées sur du papier de riz élégant et doux au toucher, et surmontées de bouchons en forme de chapeau du doge de Venise pour le Muscat, et fermés à la cire pour les deux autres.
Ils sont aussi disponibles en pipettes de 50 ml pour finir un plat, sur des huîtres, des fraises, le fromage, les desserts, dans la marinade de la pastèque.
Ils s’utilisent partout et se prêtent à la créativité la plus débridée. Simona conseille même de les boire car c’est une source de sels minéraux et de bien-être pour l’organisme : « le matin dans un verre d’eau, mettez une cuillerée de vinaigre, une cuillère à café de miel et une pincée de sel dans un verre d’eau ».
Les vinaigres Pahontu ont remporté les prix d’or 2021, 2022, 2023 d’un concours international d’innovation et de design.
Ils sont distribués en Italie, au Japon, aux USA et pour notre plus grand bonheur au Maroc, chez Barbe et à La Bottega.
Moi, je rêve d’aller dans la région de Padoue pour visiter la vinaigrerie !
Vinaigre de Muscat : 275 dh
Vinaigre de Prosecco et Pinot Noir : 165 dh