La mère de Violette d’Urso est Inès de la Fressange, mais la jeune femme de 23 ans trace sa propre voie, désireuse de ne pas être réduite à « la fille de ». Dans ce premier roman, elle raconte son histoire, celle d’une petite fille qui perd son père Luigi d’Urso, décédé à 55 ans, des suites d’une crise cardiaque, alors qu’elle n’a que 6 ans. Jeune femme, elle comprend qu’elle connaît très peu celui qu’elle s’est inventé. Et ne parvenant pas à faire son deuil, elle part sur ses traces et l’Italie, pays dont il était originaire. Elle y découvre les milles et une vie et facettes de ce père à la personnalité singulière et très romanesque et un secret de famille jusque-là bien gardé par sa mère.
Entre enquête et fiction, c’est à la fois un roman d’aventures et d’amour, un livre sur l’enfance orpheline et la construction de soi avec le manque. Dans les colonnes du Journal du Dimanche, elle a déclaré : « La perte d’un parent, c’est une expérience de deuil particulière, avoue-t-elle dans les pages du Journal du Dimanche. On est détruit au moment même où l’on se construit. » Un livre plein de force et de poésie qui devrait parler à tous ceux qui ont dû se construire dans l’absence et les non-dits. Moi, je l’ai lu d’une traite et j’ai été bouleversée.
Aux Editions Flammarion