Loin, trop loin de Mollat, ma librairie préférée, qui est aussi la plus grande librairie privée de France, je me suis résignée à aller chez Virgin, au centre commercial Almazar.
Entre deux Musso et trois Marc Levy, je suis tombée sur un auteur que je ne connaissais pas, JR Dos Santos, journaliste, reporter de guerre, présentateur vedette du journal de 20 h que l’on surnomme le Dan Brown portugais pour ses romans historiques et scientifiques.
Avec « L’homme de Constantinople », J.R. Dos Santos s’inspire de la vie de Calouste Gulbenkian (1865-1955), ce financier, magnat du pétrole et collectionneur d’art (j’ai vu sa collection à la Fondation qui porte son nom à Lisbonne), qui de Constantinople à Londres, en passant par Paris et Bakou, a partout recherché la beauté.
Une saga familiale passionnante dans laquelle on apprend beaucoup (notamment sur l’histoire des Arméniens et l’émergence du pétrole) et on croise Churchill, la Reine Victoria, César Ritz…
Un page-turner que j’ai dévoré pour me plonger dans la suite : « Un millionnaire à Lisbonne » dans laquelle Kaloust Sarkisian devenu l’homme le plus riche du XXe siècle, est rattrapé par l’horreur du génocide arménien et le chaos de la Seconde Guerre mondiale. Addictif !
Aux éditions Pocket