Fan de Lana del Rey, j’adoooore son septième album poétique, planant et nostalgique des Etats-Unis période seventies. Sur fond de guitares, de tambourins, de piano et de cordes, les sonorités sont tour à tour entraînantes, sautillantes, lancinantes ou minimales. C’est une véritable déclaration d’amour, où la chanteuse exprime son mal du pays à la manière d’une exilée. Les « chemtrails » au-dessus du country club, ces traînées blanches créées par le passage des avions dans le ciel bleu seraient, selon les théories conspirationnistes, un dépôt des produits chimiques répandus par le gouvernement, mais c’est aussi une métaphore pour évoquer les stigmates d’une démocratie américaine qui vacille. J’adore cette balade pop ultra veloutée et les paroles :
« It’s never too late, baby, so don’t give up
It’s never too late, baby, so don’t give up
Under the chemtrails over the country club, yeah
(You’re born in December, and I’m born in June)
Under the chemtrails, over the country club, yeah
(You’re born in December, and I’m born in June)
My Cancer is sun and my Leo is moon
My Cancer is sun and my Leo is moon »
Quant au clip, il commence dans une ambiance rétro sous le ciel bleu de la Californie et ses Chemtrails. Lana se rend à une pool party vêtue de blanc (elle porte même un masque en résille), puis il tourne au cauchemar à la suite d’un accident de voiture.